MECQUE : Jeudi 7 juillet, des centaines de milliers de pèlerins du Hadj ont commencé à affluer de La Mecque avant le point culminant des rites annuels, qui ont attiré de grandes foules malgré la pandémie persistante et la chaleur impitoyable.
De nombreux fidèles en robe font le voyage à pied jusqu’à Mina, à 7 km de la Grande Mosquée de La Mecque, le site le plus sacré de l’islam, où ils ont visité l’immense Kaaba noire au début des rituels mercredi.
La foule, limitée à un million dont 850 000 étrangers sélectionnés par le tirage au sort, est la plus nombreuse au Haj depuis 2019 après deux années affectées par le COVID, où seules des dizaines de milliers de personnes ont pu participer.
Tous les fidèles sont entièrement vaccinés et testés PCR négatifs, mais les rituels se déroulent dans le contexte d’une résurgence du COVID-19 dans la région, certains pays du Golfe resserrant les restrictions pour contrôler les épidémies.
Les pèlerins, vêtus de vêtements simples, passeront la nuit dans des tentes blanches climatisées à Mina, qui est située dans une vallée étroite entourée de montagnes rocheuses et se transforme chaque année en un vaste campement.
Vendredi vient le point culminant du Haj : l’ascension du mont Arafat, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon.
Les fidèles prieront et réciteront le Coran pendant plusieurs heures sur la montagne et dormiront à proximité.
Le samedi, ils ramasseront des pierres et exécuteront la symbolique “lapidation du diable”.
De nombreux pèlerins ont gardé des parapluies pour se protéger du soleil alors que les températures ont grimpé à 42 degrés Celsius mercredi.
Quatre hôpitaux et 26 centres de santé ont été créés à Mina.